En France hexagonale, Médecins Sans Frontières (MSF) aide les personnes migrantes, requérantes d’asile et réfugiées. En 2024, MSF est également intervenue face à une épidémie de choléra et à un cyclone dans l’archipel de Mayotte.
À Pantin, en région parisienne, le centre de jour de MSF offre un accompagnement pluridisciplinaire (médical, psychologique, social et juridique) aux enfants mineurs non accompagnés. À partir de juillet, les activités ont été recentrées sur les besoins spécifiques des filles non accompagnées, tant au centre de jour qu’au centre d’hébergement accueillant des personnes en situation de vulnérabilité.
À Marseille, MSF fournit un hébergement et un accompagnement similaire à des enfants mineurs non accompagnés présentant des vulnérabilités médicales, dans une maison de 18 lits. En avril, MSF a ouvert, avec d’autres organisations, un centre de jour permettant aux enfants vivant dans la rue ou dans des conditions précaires de bénéficier de consultations médicales et d’un espace de répit.
À Calais, MSF a accueilli des enfants mineurs non accompagnés dans son centre de jour, offrant un soutien médical, psychologique et des activités psychosociales. Des cliniques mobiles ont également permis de proposer des consultations médicales et psychologiques aux personnes vivant dans les camps. MSF a installé des abris d’urgence pour les enfants, les femmes et les familles afin d’éviter qu’ils dorment dehors en hiver, dans des conditions météorologiques difficiles.
Entre mai et août, MSF a répondu à une épidémie de choléra à Mayotte, dans l’océan Indien, en soutenant des organisations locales par des activités de promotion de la santé et des formations sur les maladies diarrhéiques. MSF a aussi amélioré l’accès à l’eau et à l’assainissement dans plusieurs quartiers urbains informels.
En décembre, le cyclone Chido a frappé Mayotte, provoquant d’importants dégâts et des pénuries généralisées. MSF a lancé une réponse d’urgence pour soutenir les personnes vivant dans des abris informels, en gérant des cliniques mobiles dans plusieurs villages et en fournissant de l’eau potable grâce à la réhabilitation d’un point de captage et à l’installation d’un réservoir de chloration.
